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Autobiographie d’un Yogi

Autobiographie d’un Yogi

Autobiographie d’un Yogi rédigée par Paramahansa Yogananda, aux éditions Self-Realization Fellowship, c’est un MUST, c’est obligatoire. C’est un livre qu’il faut lire, particulièrement quand on se pose des questions sur le sens de la vie. Publiée pour la 1ère fois en 1946, l’édition actuelle contient les mises à jour qu’avait souhaité Paramahansa Yogananda.
Il faut lire ce livre. Il faut l’offrir. Il faut le lire en prenant son temps, lire parfois 30 fois la même page car on comprend qu’il explique quelque chose de fondamental… mais qu’on ne comprend pas vraiment ce qui est écrit car le subtil de ce qui est écrit nous échappe, comme si ce n’était pas à notre portée. C’est exceptionnel. 

Bien sûr à lire avec des crayons de couleurs pour souligner, marquer, pointer, ce qui nous semble important aujourd’hui. On ne lit pas les 755 pages d’enseignements proposés en 15 jours. Il y a aussi dans ce livre beaucoup de joie et d’aventures, notamment lorsqu’il raconte son enfance et sa quête de guru. 

Morceaux choisis

« Sri Kuteswar possédait une excellente santé. Je ne le vis jamais malade. (…) « Les médecins, disait-il, devraient guérir en appliquant les lois de Dieu à ce monde matériel. » (…) « La sagesse est le plus puissant moyen de purification ».
Il disait aussi à ses disciples: « Le corps est un ami infidèle. Accordez-lui ce qui lui est dû et pas d’avantage. Le plaisir et la douleur sont transitoires; supportez cette dualité avec calme, tout en essayant de vous soustraire à son pouvoir. L’imagination est la porte par laquelle peut entrer la maladie ou la guérison. Ne croyez pas à la réalité de la maladie, même lorsque vous êtes malade; la visiteuse importune, si elle n’est pas reconnue, ne tardera pas à s’en aller! » – page 181

« Les bonnes manières dépourvues de sincérité sont comme une belle dame morte,(…).De même , la franchise sans la civilité ressemble au scalpel du chirurgien: efficace, mais déplaisante. Cependant, la franchise associée à la courtoisie est salutaire et admirable ». – page 183

« Un homme de réalisation divine n’accomplit des miracles que s’il en reçoit la directive intérieure, expliquait le Maître.  Dieu ne souhaite pas que les mystères de Sa création soient révélées sans discernement. Tout homme dans le monde possède également le droit inaliénable d’utiliser son libre arbitre. Même un Saint n’empiète pas sur cette indépendance. » – page 178

De Mukunda Lal Ghosh à Paramahansa Yogananda

Paramahansa Yogananda est né le 5 janvier 1893 sous le nom de Mukunda Lal Ghosh, à Gorakhpur, en Inde, dans une famille bengalie aisée et pieuse. Il fut dès son plus jeune âge constaté par son entourage que son niveau de conscience, de même que l’étendue de ses expériences spirituelles, se situait bien au-dessus de l’ordinaire. (…)

Dans sa jeunesse, Mukunda rendit visite à de nombreux sages et saints de l’Inde dans sa recherche fervente d’un maître illuminé, capable de le guider dans sa quête spirituelle. Ce fut en 1910, à l’âge de dix-sept ans, qu’il rencontra le révéré Swami Sri Yukteswar Giri et devint l’un de ses disciples. C’est dans l’ermitage de ce grand maître du yoga qu’il passa la majeure partie des dix années suivantes, se soumettant à la discipline spirituelle stricte, mais aimante, de Sri Yukteswar.

Lors de leur toute première rencontre ainsi qu’à d’autres occasions par la suite, Sri Yukteswar fit savoir au jeune disciple qu’il avait été choisi pour être celui qui devrait diffuser la science ancestrale du kriya yoga en Amérique et dans le monde.

Après avoir terminé ses études à l’Université de Calcutta en 1915, Mukunda prononça solennellement ses vœux de moine et entra dans le vénérable ordre monastique des Swamis de l’Inde. Il reçut à cette occasion le nom de Yogananda qui signifie bonheur (ananda) grâce à l’union divine (yoga). Son ardent désir de consacrer sa vie à aimer et à servir Dieu put ainsi s’accomplir.

Il débute son parcours international en 1920. Juste avant son départ, Yogananda reçut la visite de Mahavatar Babaji. « Tu es celui que j’ai choisi pour répandre le message du kriya yoga en Occident, » dit-il à Yogananda. « Il y a bien longtemps, j’ai rencontré ton guru Yukteswar à une Kumbha Mela ; je lui ai dit alors que je t’enverrais à lui pour qu’il prenne soin de ta formation spirituelle. Le kriya yoga, technique scientifique pour réaliser Dieu, finira par se propager dans tous les pays et contribuera à établir l’harmonie entre les nations en permettant à chaque homme de percevoir le Père infini de façon personnelle et transcendantale. »

Le jeune swami arriva à Boston en septembre 1920. Son premier discours, tenu au Congrès international des religions libérales, s’intitulait « La science de la religion » et reçut un accueil enthousiaste. La même année, il fonda la Self-Realization Fellowship pour diffuser à travers le monde son enseignement sur la science ancestrale du yoga, propre à l’Inde, avec sa philosophie et sa tradition séculaire de la méditation. Le premier centre de méditation SRF fut inauguré à Boston avec l’aide du Dr M.W. Lewis et de son épouse ainsi que de Mme Alice Hasey (Sœur Yogmata), qui devinrent des disciples à vie.

Il choisit de quitter son corps en 1952, à l’âge de 59 ans.

Pour retrouvez l’intégralité de ce texte, en savoir plus sur Yogananda et les services proposés, sur le site « Self Realization Fellowship » qui est l’association qui partage et diffuse ses enseignements, comme il l’avait souhaité.

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