Choisir ses compléments alimentaires
La majorité des compléments alimentaires contient des excipients. Parfois ces excipients ne sont pas des substances naturelles. Je recommande de choisir et de consommer des compléments alimentaires sans excipients autre que naturels par respect pour la nature dont est issue les ingrédients utilisés pour fabriquer ce complément et pour la bonne santé de votre corps. Personnellement, j’ai une préférence pour les préparations de plantes sous forme liquide (alcoolature ou teinture-mère, extrait de plantes fraîches, bourgeons macérât glycériné, tisanes, décoctions) ou en poudre car cela limite le foisonnement d’excipients. De plus, ces préparations ont une accointance avec les cellules d’eau du corps que je trouve très intéressante.
Quand vous choisissez un complément alimentaire, regardez toujours la liste des excipients et la matière qui compose la gélule. Pour les gélules, je conseille d’éviter les gélules en HPMC ou hypromellose ou DRCap™ ou cellulose végétale ou gélule végétale car je trouve que le débat sur ce sujet n’est transparent. Choisissez les gélules en pullulane (ou pullulan – polysaccaride) ou éventuellement en gélatine d’origine animale (porc ou poisson). Si vous êtes vegan ou souhaitez consommez des produits non issus des animaux, focalisez vos choix sur les produits bruts, en poudre, liquides (alcool, huile) ou conditionnés dans des gélules de pullulan. Dans la liste des ingrédients composants les excipients, si vous trouvez des mots “obscurs”, non issus du langage courant (genre : maltodextrine, stéarate de magnesium, dioxyde de quelque chose, silice, etc.) sachez que vous prendrez une dose de produit chimique dont les quantités ne sont pas grammés et même parfois des nanoparticules.
Important : sachez que la législation actuelle oblige les laboratoires qui souhaitent afficher le label “BIO” sur leur produit à conditionner dans des gélules en HPMC. Ces dernières sont considérées par le législateur comme étant les seules gélules à être 100% hermétiques, donc garantissant l’intégralité de la qualité des ingrédients.
Il existe des laboratoires qui ont choisi de concevoir et de fabriquer des produits de grande qualité, sans excipients chimiques. Je ne souhaite pas en faire mention dans mes publications. Néanmoins, il y a un post “Carnet d’adresses” dans la rubrique “J’aime” où je mentionne des produits que j’aime bien (https://agnesdelaunay.com/coup_coeur/carnet-adresses/(ouvre un nouvel onglet). Il faut rester vigilants, regarder les étiquettes et demander si besoin les compositions exactes des excipients.
Apprenez à lire les étiquettes afin d’être libre et responsable dans vos choix et vos décisions. Ce que vous mettez dans votre corps doit être irréprochable car votre enveloppe corporelle est sacrée.
Idéalement dans un complément alimentaire, il y a la substance active issue d’une plante ou d’un produit naturel, une gélule en pullulane (polysaccarides) ou une gélule d’origine animale (marine). On ne doit pas y trouver de nanoparticules, pas d’excipients artificiels, pas d’allergènes, pas d’OGM, pas d’aspartame, ni d’acésulfame K, ni conservateurs.
https://doctonat.com/bien-choisir-son-complement-alimentaire/
Les excipients que vous devez éviter
Vous trouverez ci-dessous, une liste non exhaustive de substances que j’ai pu identifier depuis 10 ans dans l’alimentation, certains compléments alimentaires mais aussi dans certaines préparations de phytothérapie pharmaceutique (comprimés ou gélules).
Je vous livre ci-dessous le fruit de mes recherches afin que vous puissiez faire votre propre opinion.
Ces données sont publiques et disponibles en 3 clics via tous les moteurs de recherche.
Lactose, Macrogol, Magnésium stéarate (E572), Hypromellose (E464), Titane dioxide (E171), Talc (E553b), Bleu patenté, Jaune de quinoléine, Maltodextrine, Dioxyde de silicium (E551), Glycérine, Mannitol, Amidon blanchi ou Amidon modifié (E1403), Colorants béta-carotène et caramel, Silicate de magnésium ou Talc ou Trisilicate de magnésium (E553), etc. Quand il est mentionné (nano) après une substance, cela indique qu’il s’agit de nanoparticule.
- Dioxyde de titane (sur l’étiquette : nano-TiO2 ou E171 ou titanium dioxide)
Il s’agit de nanoparticules. Outre le fait que personne ne sait vraiment où vont exactement se noyer les nanoparticules dans notre corps, celle-ci en particulier altère la barrière hémato-encéphalique (la barrière de votre cerveau). - Stéarate de magnesium (sur l’étiquette : stéarate de magnésium ou E572 ou Magnesium stearate ou Sels de magnésium d’acide gras)
Il s’agit d’un anti-agglomérant pour éviter au contenu « de coller » dans les gélules. C’est également le lubrifiant qui permet aux machines de remplir les gélules. La majorité des productions d’acide stéarique est issue de l’huile de palme. Et la quantité de cette substance contenue dans votre gélule n’est jamais mentionnée. - Silice ou dioxyde de silicium
Le dioxyde de silicium, communément appelé silice, E551 est un additif synthétique utilisé comme anti-agglomérant. Beaucoup de la silice utilisée est en réalité sous forme de nanoparticules et malheureusement ce n’est que très rarement mentionné sur l’étiquette (nano). De nombreuses formes commerciales existent mais leur intérêt réside dans leur pouvoir absorbant très élevé. Il existe également une silice micronisée qui est une silice de synthèse. Elle est bien sûr sans danger sous sa forme naturelle issue des céréales. Lorsque vous voyez sur une liste d’ingrédients “son de riz” voici la silice dans son état naturel. - Cellulose microcristalline
La cellulose est un glucosane d’origine végétale. Parmi les dérivés, citons l’acétophtalate de cellulose dont l’intérêt est d’être insoluble en milieu acide, donc insoluble dans l’estomac, et soluble en milieu alcalin, donc dans l’intestin. C’est le produit le plus utilisé pour faire des enrobages gastrorésistants et entérosolubles, c’est-à-dire chaque fois que l’on veut que le délitement du comprimé/gélule ne se fasse qu’au niveau de l’intestin. Pour l’enrobage des comprimés, l’acétophtalate de cellulose est appliquée en couches minces sous forme de solutions dans un solvant volatil. Par évaporation, le solvant laisse une pellicule continue d’acétophtalate de cellulose.
Il faut savoir que pour être gastro-résistante, “une gélule est plongée (2 à 3 fois avec séchage entre chaque bain) dans une solution comprenant : Acétophtalate de cellulose 100g + Chloroforme 400g + Acétone 800g”.
(source: BP S14, Pharmacie Galénique, Chapitre 6, les excipients page 12. https://fr.slideshare.net/fibustier/chapitre-6-l-excipients) - Gélules en Hypromellose ou HPMC (E464 ou Hydroxypropyl méthylcellulose). Cette substance qui compose les gélules pour les rendre gastro-résistantes (résistante aux sucs gastriques) est un polymère obtenu par traitement matériel végétal fibreux, de pulpe de bois ou de cellulose avec du chrome de méthyle et de l’oxyde de propylène en milieu alcalin. Certains laboratoires conditionnent leurs produits ou ingrédients bio ou probiotiques dans des gélules en HPMC dites DRCap™ ou Gélule végétale.
Afin que vous puissiez vous faire votre propre opinion, je vous propose deux sources d’informations contradictoires sur ce sujet.
Dans le magazine “Votre Santé” n°40 de Janvier 2003, un article consacré aux gélules végétales explique : “Le ministère de la Santé et la pharmaco-vigilance rappellent aux industriels et aux particuliers quelles sont les mesures de prudence à respecter en ce qui concerne l’utilisation des gélules végétales. En effet, il semble que la cellulose colloïdale, qui sert à fabriquer les gélules végétales, présente en usage prolongé, une certaine toxicité pour les reins (néphrotoxicité). Plusieurs cas d’hématuries (sang dans les urines), de pyonéphroses (suppuration des cavités excrétrices et du parenchyme rénal) ont été rapportés dans la presse médicale. Les coupables seraient les solvants chimiques résiduels : propyliques et surtout méthyliques dont la toxicité est bien connue.Rappelons que l’engouement restreint pour les gélules végétales existe surtout depuis l’apparition de la maladie de la « vache folle », tout simplement parce que la présence de gélatine animale, dans les gélules « classiques », suscite beaucoup d’interrogations chez les consommateurs.
Il faut savoir que les gélules Codex (pharmaceutiques) sont faites avec de la gélatine qui est extraite du collagène, protéine fibreuse naturelle. La gélatine, qui contient jusqu’à 85% de protéines, est obtenue principalement avec de la peau de boeuf (et non avec la moelle osseuse, comme certains le prétendent à tord, par méconnaissance). Dans l’hypothèse non démontrée qu’un agent infectieux se trouverait mêlé aux matières premières employées pour la fabrication de la gélatine, celui-ci ne pourrait résister aux nombreux traitements thermiques (température de fusion) et il serait instantanément détruit.
Les gélules végétales de type HMPC sont composées d’une forme relativement purifiée de cellulose, obtenue à partir de pulpe de bois (prélevée sur les forêts), qui est mise en réaction avec de la soude. La cellulose traitée par la soude est alors mise en contact avec du chlorométhane et de l’oxyde de propylène pour produire l’hydroxypropylméthycellulose. Le produit est alors purifié, moulu et transformé en une poudre fine et uniforme ou transformé en granulés. A ce granulé, on ajoute de l’eau (5% environ) pour obtenir une pâte qui sert à la fabrication des gélules. Ces gélules sont bien « d’origine végétale » comme le gasoil que l’on met dans une voiture est d’origine naturelle et minérale.
Enfin, il faut savoir que les gélules végétales en hypromélose n’ont qu’une diffusion confidentielle alors que les gélules de gélatine sont utilisées, chaque année, à des milliards d’unités et sans problème depuis un demi-siècle. »
(https://www.djform.fr/fr/info/les-gelules-vegetales-un-pur-produit-marketing-12)
Vous pouvez également consulter les informations de Bio Linéaires sur ce sujet : https://www.biolineaires.com/gelules___faire_le_bon_choix/
Sur le site “Santé Science”, un article très complet sur le sujet de l’HPMC (hypromellose) fait référence à sa totale innocuité pour la santé. L’article fait notamment référence à l’amélioration des processus de fabrication et explique que les gélule végétale aujourd’hui obtenue sont totalement exempt de tous résidus. Voici le lien vous permettant de consulter ce dossier complet: https://www.santescience.fr/hpmc-hypromellose/ - Maltodextrine
C’est un sucre … rapide, résultat d’une hydrolyse totale de l’amidon. Sachez qu’il y en a partout dans les médicaments, les compléments alimentaires et l’industrie alimentaire – quasiment tous les produits transformés. Ce produit est aujourd’hui reconnu comme détruisant le microbiote intestinal, il favoriserait la recrudescence de mauvaises bactéries pour l’intestin et, est remis en cause dans tous les maladies inflammatoires et la maladie de Crohn. - Amidon blanchi ou amidon modifié (E1403)
La production d’amidons modifiés utilise comme principales matières premières des végétaux tels que le maïs, les pommes de terre ou le blé. Le maïs peut-être totalement ou partiellement transgénique, sans que cela soit mentionné sur l’étiquette. Ensuite, l’amidon blanchi E1403 est dit partiellement dégradé et oxydé, et les agents blanchissants sont entre autres l’hypochlorite de sodium (eau de javel), les sulfites, le persulfate d’ammonium. La liste des amidons va de E1400 à E1452. Ils sont interdits dans l’alimentation bio. - Silicate de magnésium, Trisilicate de magnesium, Talc (silicate de magnésium hydraté)
Le silicate de magnésium est un minéral cristallin existant à l’état naturel. Commercialement, c’est un composé synthétique amorphe sous forme de poudre formée par réaction de précipité de silicate de sodium hydrosoluble et d’un sel de magnésium hydrosoluble tel que du chlorure, du nitrate ou du sulfate de magnésium. Le talc est une espèce minérale composée de silicate de magnésium double-hydroxylé pouvant contenir des traces de nickel, de fer, d’aluminium, de calcium ou de sodium. Il se trouve communément dans les roches métamorphiques et résulte de l’altération de silicates de magnésium. Ils sont utilisés comme agent anti-agglomérant, agent de pulvérisation sèche, agent d’enrobage et de texture. Le silicate de magnésium existe aussi sous forme de nanoparticule.
Important
Evitez de prendre des compléments alimentaires de façon sauvage, surtout si vous prenez un traitement médical, car les remèdes de plantes contiennent des substances qui peuvent interférer avec les médicaments.
Consultez votre médecin ou un(e) phytothérapeute si vous souhaitez prendre des plantes pour votre bien-être.
N’oubliez jamais que si votre corps est en souffrance, prendre un remède de plantes vous aidera et vous serez sans doute soigné(e), c’est-à-dire que vous aurez pris soin de vous. En revanche, si vous souhaitez guérir, prenez en compte la dimension émotionnelle de ce que votre corps vous dit. Si vous ne vous intéressez qu’au plan physique, vous serez dans une stratégie symptomatique. Si vous essayez de prendre en compte la dimension globale et vibratoire de vos maux, vous serez alors dans une stratégie de guérison et d’appréciation de ce qui survient dans votre vie. L’un va avec l’autre.
Votre corps est équipé de milliards de cellules toutes munies d’une intelligence remarquable. Quand votre corps déconne, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Observez donc votre environnement, vos pensées, vos émotions, ce que vous mangez, buvez, respirez, mettez sur votre peau, etc. Vous aurez déjà une mine d’information sur ce qu’il faut changer. Ecoutez votre intuition, écoutez votre coeur car il sait.
Notre responsabilité
Il est du devoir de chacun(e) d’entre nous de mettre de la conscience dans nos choix et nos gestes d’achats.
Il est inutile de se plaindre ou d’être fâché face au triste constat de la non qualité des compléments alimentaires. C’est la même chose pour l’alimentation, pour l’eau et plus largement les boissons, l’air, les produits de soins et d’entretiens.
Tout notre environnement et plus largement la planète (la terre et ses fruits, l’air, l’eau, les animaux), notre corps, notre santé, nos pensées, nos émotions méritent une attention particulière. Le bien-être, la santé, la sérénité sont très précieux. C’est à nous de les préserver.
Alors, si chacun(e) d’entre nous, place un peu plus chaque jour, de conscience dans ses choix, dans ses pensées, dans ses mots et ses actes d’achats, tous ensemble, nous participerons à accroître la création d’une alimentation saine, respectueuse du vivant : des humains, des animaux, de la terre et de l’Univers. C’est uniquement de notre responsabilité de faire nos choix. C’est aussi simple que cela.
Apprenez donc à lire les étiquettes et faites des choix qui préservent la qualité de votre vie et de votre santé.
